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Et revoilà le pantin Khébir et son mentor Yacoub Dabio.
Un brulot signé par un certain Rassass circule dans certaines boites mail des mouvements d'opposition à Déby.
C'est avec stupéfaction et colère que nous apprenons en lisant ce courrier que le Président Adouma Hassabalah est accusé d'avoir fomenté une tentative d'assassinat à l'encontre de Abdelbassit Mahamat Yacoub au motif que ce dernier « s'est engagé à son tour pour mener une campagne en vue d'un congrès qui devrait désigner un président nouveau et compétent ». L'accusation est aussi grave que dénuée de fondement.
Il apparaît avec évidence que derrière Rassass se cache encore une fois Mohamed Khébir conseillé par son mentor Yacoub Dabio, frère d'Abdelbassit. L'objectif des deux malfaisants et de leur chef suprême Déby, est encore une fois de déstabiliser l'UFCD pour mieux la dissoudre. Ajoutez à cela que ces gens médiocres sont également attirés par le mirage de l'argent facile
La méthode employée est aussi ignoble que rustique et les ficelles utilisées sont à l'image des comploteurs, grossières. Ce mail est encore une fois un tissu d'incohérences, il est le résultat de la confusion mentale qui caractérise Khébir. Il ne mérite même pas l'analyse détaillée qui mettrait en évidence ses contradictions.
Ce qui est également consternant c'est que ce courrier à été publié par l'ANR qui nous avait habitué jusque là à une grande qualité d'analyse et à beaucoup de discernement. Nous relevons toutefois que le texte en question fait débat au sein du mouvement. Il est cautionné par Mahamat Abbo Sileck mais pas par l’ensemble des dirigeants de l'ANR. C'est d'ailleurs la seconde fois en quelques jours que l'ANR publie un texte qui compte tenu de sa sottise et de sa mauvaise foi ne peut sans hésitation qu' être attribué à Khébir.
Messieurs l'UFCD n'est pas à vendre et il ne suffira pas que trois ou quatre personnes se réunissent à Paris en assemblée générale bidon à l'issue de laquelle sera publié un communiqué encore plus bidon pour que l'état major de notre mouvement soit bouleversé. Les choses ne se passeront pas ainsi, pas à Paris et surtout pas sur l'impulsion du tandem Khébir / Yacoub Dabio.
UFCD – Le Commandement
Abdelbassit échappe à une tentative d'assassinat orchestrée par Adouma
Hassaballah à Khartoum
Abdelbassit Mahamat Yacoub, combattant de l'UFCD, longtemps en
désaccord avec l'ex-président de ce mouvement, vient d'échapper à une
tentative d'assassinat orchestrée à son encontre par Adouma
Hassaballah. Depuis plusieurs semaines Abdelbassit se sentait en effet
menacé par des individus masquant leurs visages la nuit qui venaient
rôder autour de la maison où il habite à Khartoum.
En avril dernier, à l'annonce de la révocation de Adouma Hassaballah
par la base de l'UFCD pour haute trahison, abandon des combattants de
la base arrière, détournements de fonds, corruptions et mauvaise
gestion des biens du mouvement, Abdelbassit s'est engagé à son tour
pour mener une campagne en vue d'un congrès qui devrait désigner un
président nouveau et compétent. Depuis, Adouma Hassaballah a commencé
à nourrir une haine viscérale envers son ex-garde rapproché.
Au fil des semaines, l'ancien président de l'UFCD, de plus en plus
isolé et lâché par les soldats, a du mal à supporter que les membres
de l'UFCD soient unanimes pour s'affairer autour du congrès qui
réorganisera le mouvement et désignera un homme charismatique à sa
tête. En plus, avec la coupure de la PGA annoncée voilà quelque jours,
l'homme est aux abois et se trouve aujourd'hui dans une posture d'une
bête enragée qui cherche à assassiner tous ceux qui ont eu le courage
de le désavouer ou de l'abandonner.
Privé de PGA et sentant que ses jours à Khartoum sont désormais
comptés, Adouma Hassaballah, en complicité avec Moudjrim Kâtir (un
autre mythomane qui raconte à tout le monde qu'il communique avec des
démons), a envoyé jeudi 1er septembre dans la nuit, un «commando»
d'une dizaine de bandits armés agissant comme des véritables coupeurs
de route, avec à leur tête un certain Abdoulaye Malik, pour aller tuer
Abdelbassit Mahamat chez lui. A leur arrivée au domicile de celui qui
allait être leur victime, ils se sont heurtés à la vigilance et à
l'intervention de ses gardes de corps. La victime s'en est tirée
malgré tout avec quelques contusions et un bras cassé.
Actuellement, Abdelbassit Mahamat se trouve à l'Ambassade du Tchad à
Khartoum où il a trouvé refuge. Selon l'ambassadeur du Tchad joint par
un de nos enquêteurs sur place, la victime est prise en charge par ses
soins et est bien traitée. «Abdelbassit a reçu les soins de premières
nécessités et nous nous occupons bien de lui. Il restera ici le temps
qu'il faudra et nous le rapatrions dès que possible», a expliqué
l'ambassadeur.
Après avoir utilisé les enfants mineurs et les combattants issues de
la région du Ouaddaï depuis de nombreuses années à des fins
mercantiles, Adouma Hassaballah a échoué sur tous les plans
aujourd'hui. Il s'est enrichi avec le sang de tous les enfants de la
région et sur les cadavres des martyrs qu'il a utilisés comme des
chaires à canon. Chassé comme un vulgaire bandit de grands chemins par
les Soudanais, abandonné par ceux qui l'ont supporté hier, lâché par
ceux qui l'ont protégé, le voilà actuellement en train de se comporter
comme un coupeur de route en envoyant ses assassins la nuit pour aller
tuer ceux qui ne partagent pas ses convictions qui se résument au
grand banditisme. C'est du déjà vu avec Mahamat Nour Abdelkérim en
2006. Lorsque ce dernier a échoué au maquis, il s'est retourné contre
ses compagnons pour les assassiner. Nous pensons aux deux frères
Abdelchakour assassinés en plein jour.
Quant à Adouma Hassaballah, les assassins qu'il a envoyés pour tuer
Abdelbassit ont failli à leur mission. Cet échec les a contraints à
dénoncer Adouma comme étant le cerveau de la tentative de meurtre sur
la personne de Abdelbassit Mahamat. Un proche de la victime joint par
un de nos enquêteurs présent à Khartoum-Bahri affirme: "Ce Adouma a
franchi cette fois la ligne rouge. A partir d'aujourd'hui nous le
traquerons partout où il ira dans ce monde. Il n'aura jamais la paix
et il ne jouira jamais de l'argent de la PGA qu'il a détourné depuis
des années sur le sang de nos parents et cousins".
La traque contre les businessmen se poursuit et les jours prochains
seront encore plus difficiles pour eux.
Rassass depuis El-Fasher
Ce texte fait débat au sein de l’ANR, il est publié sur la foi des renseignements recueillis par Mahamat Abbo Sileck qui le cautionne, c’est son droit. Il ne réfléte pas l'opinion de tous les membres dirigeants de l'ANR.
Tchad: Incendie spectaculaire aux Douanes
Un spectaculaire incendie, qui n'a pas fait de victimes, a ravagé lundi matin la direction générale des Douanes du Tchad, à N'Djamena, provoquant d'importants dégâts.
La fumée a envahi une partie du quartier de Chagoua, au sud de la capitale, et a notamment nécessité l'intervention des pompiers français stationnés au Tchad dans le cadre de l'opération Epervier. "Il est prématuré de faire un bilan. On peut toutefois dire que ce bilan sera lourd, très lourd même", a affirmé le ministre des Finances Gata Goulou, en constatant les dégâts. L'incendie serait dû à un court-circuit électrique, a déclaré un douanier sous couvert d'anonymat.
Bon ci-dessus, c’est la version officielle. La vérité est beaucoup plus douteuse et dans la logique debyque. La famille du tyran a la main sur tous les services douaniers, payer la mère du tyran, c’est échapper aux taxes et aux inspections.
Evidemment l’entretien des entrepôts, les respect des règles d’hygiène et de sécurité élémentaire, tout cela n’intéresse pas la famille debyque. L’ensemble est infesté de rats et dans un état de délabrement effarant puisque tout argent destiné à l’entretien est pompé au passage.
Un transporteur dont nous tairons le nom, fatigué de se faire racketter, avait laissé ses marchandises sous douane et menaçait de se plaindre directement à Deby. Pour lui donner une leçon, la famille régnante a décidé de mettre le feu aux produits de cet imprudent.
Hélas, vu l’état des bâtiments, le feu s’est propagé partout, détruisant au passage beaucoup de produits volés par Deby.
Tel est pris qui croyait prendre !
Dis donc Idriss, tu as pas besoin d'un Ministre des Finances ? J'ai Woerth qui va être disponible bientôt !
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Burkina Faso : l’or à la première place, devant le coton. |
Avec 180 milliards de F CFA de recettes à l’export, l’or supplante le coton au Burkina Faso. Simple feu de paille ? Par Ismael Aidara
Le coton considéré jusqu'en 2008 comme la principale source d'exportation du Burkina est plongé dans une zone de turbulence financière du fait d'une filière de plus en plus désorganisée et abandonnée par les producteurs. Selon des estimations du FMI ( Fonds Monétaire International), les recettes d'exportation de l'or pourraient grimper à fin 2010 à hauteur de 450 millions d'Euros ( 300 milliards Fcfa). La filière or tire ainsi sa grande embellie sur la prochaine mise en production de la cinquième mine d'or de Essakane, prévue officiellement en septembre 2010. "Grâce à un code minier des investissements devenu plus attractif et une exonération des taxes et impôts sur les investissements dans ce secteur, le Burkina ambitionne de devenir un hub de l'or en Afrique de l'Ouest" a déclaré le ministre Abdoulkader Cissé. La poussée fiévreuse de l'or au pays des Hommes intègres supplante ainsi le coton qui contribuait jusque-là à hauteur de 60% des recettes d'exportation du pays et fait vivre près de 3 millions de personnes. |
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Tchad : Quelles sont les raisons qui empêchent de chasser Deby ?
La quasi-totalité des Tchadiens veut chasser Deby et pourtant celui-ci se maintient au pouvoir depuis 20 ans car il bénéficie de complices objectifs qui empêchent la rébellion de réussir. Il existe des causes non tchadiennes, essentiellement l’action néfaste de la puissance coloniale ou l’ingérence de pays étrangers qui ne veulent pas d’un Tchad fort et prospère. Mais il y a aussi des raisons propres aux Tchadiens et nous devons identifier ces raisons et trouver des solutions pour régler les problèmes.
Depuis 20 ans on voit des individus se dire des opposants et si on les voit peu s’opposer, on parle d’eux souvent, mais toujours parce qu’ils se sont mal conduits. A chaque fois ils sont pris dans des affaires de vol et de corruption, c’est pourquoi on les a nommés les opposants/businessmen.
Prenons le cas de Timan, de CotonTchad à l’UFR, il a tout raté. Fermez les yeux, concentrez vous et vous ne trouverez aucun succès à mettre à son actif, c’est dramatique. Pourtant c’est lui que les Soudanais ont imposé à la tête du machin UFR car il avait promis tout et n’importe quoi. Les responsables soudanais en charge du dossier tchadien aiment choisir des gens qui les cocufient, ils n’ont pas été déçus avec Timan.
Celui-ci n’a, en effet, jamais vraiment combattu Deby. Au contraire il a passé tout son temps à informer Deby. Timan croit qu’il va chasser Deby par une révolution de Palais, la famille finissant par le préférer à son oncle. Il veut donc à la fois affaiblir Deby militairement mais éviter que les chefs rebelles deviennent trop forts pour lui barrer la route. Voilà pourquoi il a été impossible pour Adam Yacoub de surprendre l’ANT. Tous ses échecs sont dus à Timan.
Mais ce n’est pas tout. En bon businessman, Timan ne peut éprouver du plaisir à faire tuer que s’il gagne de l’argent en même temps. Dans un premier temps, Timan n’ayant pas de troupes à vendre à son oncle a eu l’idée de lui proposer les soldats du FSR. Il a donc ordonné au vaillant capitaine Ismail de se rendre à Deby. Le capitaine a refusé tout net en ces termes « plutôt mourir » !
Timan a alors eu une attitude que seul des gens sans honneur peuvent avoir. Tous les mois en effet, les Soudanais, les Saoudiens, les Libyens, etc. remettent une somme au chef de l’UFR qui est chargé de redistribuer « équitablement » la somme entre les composantes du machin, c’est, entre autre, le fameux PGA dont tout le monde parle. Si Timan reçoit 1000, il en redistribue 100 dans les bons jours. Pour faire pression, il a décidé de couper les vivres au FSR et, trouvant ensuite l’idée excellente, il a fait de, même avec tout le monde pour tout garder. Même les propres troupes de Timan, les 30 hommes du RFC crèvent de faim, mais dans quel immonde cloaque moral vivent donc ces opposants/businessmen?
Devant de tels méfaits, qui durent depuis si longtemps et qui sont le fait de tous les businessmen, nous nous réjouissons que les Services Soudanais aient convoqué Timan, Abdel Wahid About, Mahamat Nouri, Mahamat Ahamat (Hamoudi), Djibrine Assali et quelques autres pour leur remettre officiellement une convocation de la justice soudanaise pour escroquerie envers des commerçants soudanais.
Nous ne nous faisons guère d’illusions sur la justice soudanaise, et les raisons qui la pousse à agir, mais il est bon que de tels bandits soient pourchassés et, espérons le, punis.
Il est probable que les Soudanais ne tireront aucune leçon du passé et qu’ils nommeront d’autres incompétents cupides à la tête de mercenaires anti Deby. Comment Khartoum peut il considérer qu’il peut compter sur les nuls qu’ils chérissent avec tant d’ardeur avant que ceux-ci les trahissent, c’est un cas d’aberration psychiatrique. On ne va pas continuer à crier dans le vent et, au fond, cela nous indiffère car la rébellion que nous soutenons est la rébellion nationale tchadienne.
Nous l’avons dit de très nombreuses fois. Nous souhaitons les meilleures relations avec nos voisins mais ils doivent nous respecter. Si on nous comprend, nous serons des amis fiables, si on ne nous comprend pas, nous combattrons. Nous savons le faire et depuis longtemps !
J'ai un fusil, je suis un opposant.... euh... j'ai un gros ventre, je suis un businessman !
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Wade candidat à 86 ans, "une curiosité", selon l'ex-ambassadeur de France.
La candidature du président sénégalais Abdoulaye Wade pour un troisième mandat, en 2012 alors qu'il aura 86 ans, "est une curiosité", "quelque chose de surprenant" et d'inimaginable dans d'autres pays, a jugé dimanche l'ex-ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe Rufin.
M. Wade, actuellement âgé de 84 ans et au pouvoir depuis dix ans, avait annoncé l'an dernier qu'il serait candidat en 2012.
"C'est une curiosité parce qu'effectivement, là, il y a une question peut-être culturelle", a déclaré M. Rufin dans une interview enregistrée avant son départ de Dakar, le 30 juin, et diffusée dimanche par la radio sénégalaise RFM. "Je n'imagine pas, dans d'autres pays - en Italie, en Angleterre, en France - un candidat aussi âgé qui se représente pour une durée de mandat qu'il a allongée (à 7 ans, ndlr)", a-t-il ajouté.
"Après tout, ce n'est pas à moi d'en juger, s'il s'estime capable de le faire physiquement et intellectuellement - et en ce moment, il l'est tout à fait - et si les Sénégalais sont d'accord, il sera élu, mais effectivement, c'est une curiosité, quelque chose de surprenant", a-t-il déclaré.
A la question "est-ce que le président Wade se présente pour mettre son fils, Karim, à sa place ?", l'ex-ambassadeur a répondu: "Ca voudrait dire mettre son fils (au pouvoir) par des moyens qui ne soient pas démocratiques. Pour l'instant, rien n'est ébauché dans ce registre"."Nous ne pouvons pas accepter des successions dynastiques au sens propre. Maintenant, si effectivement le fils du président se présente et qu'il est élu, c'est autre chose, si la compétition est libre", a déclaré M. Rufin.
L'opposition sénégalaise ne cesse d'accuser le président Wade de préparer l'accession au pouvoir de son fils, entré au gouvernement en mai 2009.
M. Rufin a qualifié de "compliquées" ses relations avec le fils, Karim Wade, en tant que diplomate. "Un ministre qui exerce des responsabilités très importantes (...) est comptable de ses actes. Si on lui parle avec déférence (...), il doit pouvoir répondre, mais c'est vrai que c'est assez difficile avec M. Karim Wade qui, d'une certaine manière, semble ne pas supporter la critique - c'est une chose - ni même le dialogue", a-t-il assuré.
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Christian Blanc et Alain Joyandet démissionnent.
La présidence de la République a annoncé dimanche que le secrétaire d'Etat à la Coopération Alain Joyandet et son homologue chargé du développement de la région capitale, Christian Blanc, avaient présenté leur démission.
Ces deux membres du gouvernement ont récemment été sous les feux de l'actualité pour leur utilisation des deniers de l'Etat.
"Les secrétaires d'Etat Alain Joyandet et Christian Blanc ont présenté leur démission du gouvernement", peut-on lire dans un communiqué de l'Elysée. "Le président de la République et le Premier ministre ont accepté ces démissions.".
Blanc s’est fait attraper pour avoir fait payer par l'Etat 12 500 euros de cigares. Surtout, son plan de développement de la région ile de France avait dressé tous les élus parisiens contre lui. C’est pourquoi il était détesté par Fillon (et donc faiblement soutenu par Sarko) qui rêve d’être Maire de Paris, une fois remercié.
De l’avion privé payé par l‘Etat jusqu’à un permis de construire illégal, on ne compte plus les incartades de Joyandet. De plus ce dernier était de tous les coups foireux de la Françafric. Avec ses compéres Bourgi et Balkani, ils ont fait vaciller l'image de la France chez tous les peuples d'Afrique et le fossé n'est pas prêt d'être comblé. De plus, étant ministre, il continuait en outre à diriger une société de bois précieux en provenance … d’Afrique !
On comprend donc qu’on ait instamment prié ces quidams de « démissionner » dans une tentative de montrer à l’opinion que l’on dirige d’une main ferme.
Cependant qui a nommé Blanc et Joyandet, sinon Sarkozy ? Pourquoi les autres Ministres qui se comportent si mal restent ils ?
Quand on voit Roselyne Bachelot, qui a dilapidé un milliard d’euros dans la gestion de la grippe H1N1, donner des leçons aux footballeurs, on est dans le grotesque. Elle est fascinée par la barbe de Chabal ou les bras musculeux des handballeurs, mais elle ne connait rien au sport.
Le Ministre de l’intérieur est condamné pour injure raciale, il reste en poste, Rama Yade jette l’argent par les fenêtres et se permet de faire la morale, Besson... Pff, bon passons, le feuilleton Eric Woerth, c’est tous les jours etc. etc.
Mais quelle équipe, ce gouvernement, quelle équipe ! « Ca finira mal » avait prédit François Léotard, en parlant du quinquennat Sarkozyque. Nous y sommes. Car il est douteux que la démission de deux Ministres mineurs du gouvernement redonne confiance aux Français, au contraire cela devrait précipiter les querelles et donner une impression de sauve qui peut.
Joyandet est t'il le Patrick Evra de la politique ?
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50 ans d’indépendance du Tchad : Education
nationale, on avance en reculant.
Le développement des ressources humaines est la première priorité de toute stratégie de réduction de la pauvreté et la condition sine qua non de la modernisation de l’économie, de la consolidation du processus démocratique et d’une croissance inclusive. Mais au Tchad, le développement de l’éducation est dominé par toute une série d’obstacles.
Classe surchargée, personnel insuffisant, enseignants démotivés et de moins en moins qualifiés, absence de matériel didactique, dans un contexte général ou la progression de la scolarisation ne suit pas la croissance démographique, où les filles et garçons ne sont pas sur un pied d’égalité et où l’analphabétisme reste important. Le problème de qualité se pose au niveau de l’enseignement de base. Sur tous les plans, efficacité interne du système, taux de redoublement, taux d’achèvement, et taux de survie les résultats obtenus ne sont pas encore satisfaisants.
D’autres facteurs expliquent que la qualité inadéquate de l’enseignement, la diminution du pourcentage des maîtres qualifiés avec l’augmentation rapide du nombre de maîtres communautaires sans formation complémentaire adéquate et le ratio élèves et maîtres.
Le Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (SNRP2) montre que “ environ 62% de Tchadiens entrent dans la vie active sans avoir reçu un enseignement primaire complet et 47% de ceux qui achèvent le cycle primaire restent analphabètes”. La proximité d’un établissement scolaire est aussi un indicateur de la facilité d’accès à l’éducation. Les données de l’Enquête de Consommation des Ménages et du Secteur Informel au Tchad II (Ecosit2) montrent que 55% des élèves mettent plus de 15 minutes pour atteindre leur école.
Ce temps est nettement plus long dans la zone rurale septentrionale que dans le sud et dans les villes. Tous les rapports qui dressent un état des lieux de l’éducation au Tchad depuis les cinquante années sont alarmants et concluent à la faillite de la plupart des systèmes éducatifs du pays.
De grandes faiblesses sont apparues dans les systèmes éducatifs tchadiens, à cause de l’absence de consensus pour définir et gérer l’école dans ce pays. Malgré que le gouvernement a mis en œuvre une stratégie “Education – formation – emploi” pour améliorer l’efficacité du système et en février 2002, il a préparé une lettre de politique sectorielle visant à universaliser l’éducation primaire en 2015.
Le rapport d’évaluation adopté en avril 2005 à Alger, au cours de la deuxième conférence des ministres de l’Education de l’Union africaine stipule en effet que la plupart des systèmes éducatifs sur le continent africain restent inadaptés aux besoins sociaux, aux perspectives d’emploi et aux exigences de l’économie nationale.
Un responsable du ministère de l’Education nationale estime que « moins d’un tiers des enfants âgés de sept ans avaient accès à l’école primaire, que le taux de scolarisation dans l’école secondaire plafonnait avec de fortes disparités régionales et une sous-représentation des filles tandis que la population de dix ans et plus ne savait ni lire ni écrire dans une des deux langues officielles : le français et l’arabe littéraire ». Si des efforts ont été accomplis grâce aux revenus du pétrole, dans le secteur de l’enseignement de base et du secondaire, le Tchad est resté très en deçà des objectifs de l’éducation pour tout afficher.
Même si le pays progresse avec la construction et le recrutement des enseignants, la chance d’atteindre les 80% de taux net de scolarisation d’ici 2015 est une utopie pour les Tchadiens. L’enseignement secondaire reste le parent pauvre du système éducatif. Les systèmes d’enseignement secondaire n’ont pratiquement pas changé depuis l’heure d’indépendance. Le pourcentage des élèves terminant le cycle secondaire évoluent mais la plupart de ces élèves sont de vrais tonneaux vides.
On attribue la faillite du système d’enseignement à toute une série d’obstacles. L’instabilité politique, les conflits liés aux guerres, la politique d’austérité, imposée aux pays africains en crise par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international a affecté négativement le corps enseignant.
Selon Jérôme Mbainaïssem, ancien professeur au lycée Félix Eboué, « Les maigres rémunérations des enseignants ne les motivent pas à se donner entièrement à l’enseignement et les frais de scolarité et les fournitures scolaires ; cahiers et livres sont devenus trop lourds pour les familles les plus démunies ».
Pour sortir les systèmes éducatifs de l’impasse, plusieurs solutions sont proposées. Certaines sont à forte connotation politique.
Mbainaïssem suggère en ce sens : « la résurrection de l’enseignement de base et secondaire au Tchad, passe par l’affirmation de l’Etat de droit, le respect des libertés, le refus des conflits et des guerres fratricides ». La déclaration d’Alger insiste sur la gratuité de l’école, l’obligation scolaire, l’égalité d’accès à l’école entre les filles et les garçons.
Autre proposition très en vogue est la mise en place une éducation bilingue notamment dans le cycle primaire jusqu’aux universités initié par le président de la République Idriss Déby Itno le 31 décembre dernier à Sarh.
Jean Philippe Odinakachi
Selon nos informations, pour combler le trou budgétaire de 170 milliars de FCFA, Déby a décidé d'emprunter une somme indéterminée auprès d'un pays inconnu. Tout cela sent encore la magouille, pourrait-il en être autrement ?
Contestations en Guinée après les résultats du premier tour de l’élection présidentielle.
Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle en Guinée ont été annoncés vendredi 2 juillet 2010. L’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo et l’opposant historique Alpha Condé s’affronteront lors du second tour. Mais Sidya Touré, le candidat de l’UFR arrivé troisième, conteste ces résultats. Et tout comme Lansana Kouyaté, quatrième avec 7,75% des voix, Il dénonce des fraudes massives.
Arrivé troisième avec 15,5% des voix, Sidya Touré est persuadé d’une chose : il a été purement et simplement spolié. Le candidat de l’UFR estime que la Commission électorale, la CENI, a manipulé les chiffres en sa défaveur et qu’il aurait du être présent au second tour.
« Tout a changé avec l’irruption d’un informaticien de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) chargé d’appuyer la CENI » affirme Sidya Touré. A partir de là, des PV qui auraient du être annulés ne l’ont pas été et en revanche d’autres qui étaient favorables à l’UFR ont été annulés.
Sidya Touré, très en colère, estime que des interférences inacceptables au sein de la CENI ont eu lieu. Selon lui, les chiffres sont imaginaires. Il attendra donc que la Cour suprême se prononce sur les recours déposés par son parti avant de reconnaitre ou non le scrutin.
Le candidat arrivé en quatrième position, Lansana Kouyaté, a lui aussi l’intention de déposer des recours. Il estime, pour sa part, avoir été lésé notamment en Haute-guinée où la CENI n’aurait pas pris en compte des irrégularités aussi grave que des bourrages d’urnes et des bureaux fictifs. La Cour suprême a désormais huit jours pour examiner ces plaintes.
Sidya Touré, Président de l'UFR !
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